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Diagnostiquer les maladies non transmissibles avec DHIS2 au Rwanda pour améliorer l’accès au traitement et les résultats en matière de santé
Le Rwanda utilise un nouveau Tracker MNT dans DHIS2 pour identifier les patients et les inscrire dans un traitement, ce qui a permis d’augmenter le taux de dépistage de la population cible de seulement 30 % à plus de 91 % au cours des deux premières années.
Les maladies non transmissibles (MNT) constituent un problème de santé majeur au Rwanda, selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de 2023 qui cite les maladies cardiovasculaires, les maladies respiratoires chroniques, le cancer et le diabète comme contribuant de manière significative à la mortalité des hommes et des femmes. L’un des principaux obstacles auxquels se heurtent les prestataires de soins médicaux au Rwanda est d’identifier les patients à temps pour les traiter…les données nationales sur la santé indiquent que seuls 12 % des patients atteints de MNT étaient diagnostiqués et recevaient un traitement au début de l’année 2022, et que les données de dépistage existantes étaient principalement stockées sur papier, ce qui les rendait difficiles à analyser et à utiliser. Parmi les autres facteurs de complication, citons la faible sensibilisation de la population aux MNT et aux facteurs de risque associés, un système d’orientation inadéquat pour les urgences liées au diabète et à l’hypertension, un dépistage et un suivi communautaires inefficaces, ainsi qu’un équipement, un personnel et une infrastructure limités.
Pour lutter contre les maladies non transmissibles au Rwanda, le ministère de la santé et le Centre biomédical du Rwanda (RBC), avec le soutien du partenariat « Defeat-NCD » et de l’Institut des Nations unies pour la formation et la recherche, ont créé un projet de recherche sur les maladies non transmissibles (MNT). stratégie quinquennale pour la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles, et ont travaillé à une réduction ciblée de 25 % de la mortalité prématurée causée par les maladies non transmissibles d’ici à 2025. Le programme rwandais de lutte contre les maladies non transmissibles vise à coordonner la prévention, le dépistage précoce, le diagnostic, le traitement et les interventions de réhabilitation dans le pays afin de réduire l’incidence et l’impact des maladies non transmissibles. Un élément central de cet effort est l’intensification du dépistage de maladies telles que l’hypertension et le diabète. Depuis juillet 2022, les responsables de la santé effectuent ces dépistages via un nouvel outil DHIS2 NCD Tracker, créé par HISP Rwanda en collaboration avec la RBC. L’outil s’est avéré très efficace, permettant une augmentation considérable des dépistages de maladies non transmissibles pour la population cible, passant d’un taux de base de seulement 30 % à plus de 91 % au cours des deux premières années d’utilisation.
» Le Tracker DHIS2 a révolutionné notre approche de la prévention et du contrôle des maladies non transmissibles. L’intégration des données permet d’identifier rapidement les personnes à risque. En outre, nous établissons des profils communautaires de maladies non transmissibles en vue d’une détection précoce et d’une liaison transparente avec les soins. Cette technologie permet d’améliorer considérablement les résultats en matière de santé.
– Simon Pierre Niyonsenga, directeur de programme pour les maladies non transmissibles, le diabète, les maladies rénales, respiratoires et autres maladies métaboliques, RBC
Le HISP Rwanda développe un outil de dépistage des maladies non transmissibles afin d’améliorer les tests de dépistage
Dansle cadre de sa stratégie quinquennale, les autorités sanitaires rwandaises mettent-en-œvre de nouveaux dépistages renforcés des maladies non transmissibles pour tous les patients éligibles dans des groupes d’âge spécifiques (femmes de plus de 35 ans, hommes de plus de 40 ans). Ces dépistages peuvent être effectués soit par le personnel des cliniques, soit par des équipes médicales de proximité, et seront mis à jour chaque année lors des bilans de santé communautaires.
Pour soutenir ces dépistages et promouvoir l’orientation des patients vers un traitement et un suivi, le HISP Rwanda, en coordination avec la RBC, a créé un nouvel outil de Tracker des maladies non transmissibles dans DHIS2. Le travail sur le nouvel outil a commencé en septembre 2021 et s’est achevé trois mois plus tard avant d’être introduit et utilisé de manière limitée de janvier à juin 2022. L’outil a ensuite été déployé à l’échelle nationale en juillet de la même année et continue d’être utilisé dans le cadre de campagnes régulières de sensibilisation à la santé.
L’outil de suivi des maladies non transmissibles offre une nouvelle fonctionnalité aux agents de santé du Rwanda, car il intègre des données provenant de sources multiples, notamment le registre national de la population et le registre de l’établissement – une caractéristique importante qui permet aux agents de dépistage de remplir rapidement et automatiquement les profils des nouveaux patients en utilisant uniquement leur numéro d’identification national. Lorsque les cliniciens ajoutent les données médicales et les mesures pertinentes de chaque patient – telles que la taille, le poids, la tension artérielle et la glycémie – via l’application DHIS2 Capture sur les tablettes, l’outil dépiste automatiquement l’hypertension, le diabète et l’obésité à l’aide de critères de diagnostic préprogrammés, puis affiche tous les diagnostics identifiés et les actions recommandées sur la base des protocoles de MNT existants établis par la RBC. En cas de diagnostic positif d’hypertension ou de diabète en particulier, les patients sont dirigés vers un établissement de santé pour confirmation et traitement.
En plus de cette fonctionnalité, l’outil MNT propose un tableau de bord pour chaque maladie suivie, qui permet aux responsables de la santé de consulter les données relatives aux dépistages et aux traitements dans chaque district.
L’outil Tracker sur les maladies non transmissibles améliore le suivi des patients et la qualité des données
L’outil « Tracker » pour les maladies non transmissibles s’est déjà avéré utile pour les professionnels de la santé au Rwanda. En simplifiant le processus de saisie des données et en fournissant automatiquement des résultats de diagnostic et des suggestions d’actions basées sur les données du patient, il élimine ou minimise de nombreux types d’erreurs. De même, l’outil permet de rationaliser les soins de suivi et les références pour tous les cas positifs, ce qui se traduit en fin de compte par un diagnostic et un traitement plus larges des maladies non transmissibles au Rwanda.
Les autorités sanitaires rwandaisesont fixé des objectifs de dépistage comme moyen de mesurer l’efficacité, et le Tracker NCD a enregistré plus de 2,9 millions d’inscriptions totales pour l’exercice 2021-2022. Au cours de l’exercice 2022-2023, les agents de santé ont enregistré 2,5 millions de dépistages supplémentaires, soit 91 % de la population cible, dépassant l’objectif initial de 85 %. En outre, comme les patients sont identifiés par un numéro d’identification unique, les autorités peuvent éviter les coûts liés au dépistage involontaire de certaines personnes à plusieurs reprises sur une courte période, et peuvent suivre plus efficacement les patients individuels et les cohortes communautaires au fil du temps.
Le nombre total de patients diagnostiqués avec un diabète ou une hypertension au Rwanda a augmenté de façon spectaculaire, passant de 89 925 en 2020 à 130 662 en 2023. Cette tendance pourrait être attribuée à l’amélioration du dépistage et du diagnostic à l’aide du DHIS2 au niveau communautaire, mais elle souligne également la nécessité d’un dépistage continu et solide afin d’identifier et de traiter les personnes qui ne sont pas encore diagnostiquées. À l’avenir, le HISP Rwanda espère étendre l’utilisation de son outil de Tracker MNT afin d’améliorer les données de surveillance de routine des MNT, de l’intégrer à des solutions de surveillance à domicile de la pression artérielle ou de la glycémie, et de l’intégrer à des systèmes de dossiers médicaux.
Cet article est basé sur un post de HISP Rwanda sur la Communauté de Pratique DHIS2.