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Harmonisation des systèmes pour améliorer la qualité des données sur le paludisme au Burkina Faso
Le DHIS2 a permis d’améliorer la précision, la promptitude, l’exhaustivité et la fiabilité des données sur le paludisme et de renforcer le SGIS national au Burkina Faso.
Le Burkina Faso dispose d’un système d’information sanitaire (SGIS), mais gère également un système parallèle développé par le Programme national de lutte contre le paludisme pour saisir les données relatives au paludisme. Cela peut nécessiter jusqu’à 16 rapports par mois à remplir par les prestataires qui utilisent des données provenant des mêmes registres et souvent les éléments rapportés sont les mêmes. L’évaluation de la qualité des données sur le paludisme (DQA) 2014 a montré l’inexactitude des données pour les indicateurs clés et de faibles niveaux de promptitude, d’exhaustivité et de fiabilité.
Pour répondre à cette préoccupation, ces données sur le paludisme ont été intégrées dans DHIS2. Le processus d’intégration comprenait : la sélection des indicateurs clés du paludisme, la révision des outils de collecte et de communication des données, la définition des règles de validation et des éléments de données, la création d’une fenêtre paludisme et de tableaux de données dans DHIS2, et la formation des gestionnaires de données.
L’harmonisation des données sur le paludisme avec le SGIS à l’aide du DHIS2 a permis d’améliorer la qualité des données et de créer un SGIS plus solide, capable d’enregistrer des informations opportunes sur les maladies.
L’AQD 2017 a montré une augmentation significative de l’exactitude des données de 43 % à 83 %, de la promptitude des données de 62 % à 80 %, de l’exhaustivité des données de 64 % à 78 %, de la fiabilité des données de 67 % à 87 %.